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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Amalia Vargas

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La démarche de l’artiste tient autant du ready-made que d’une parfaite connaissance du moulage ou de la fabrication du béton, faisant d’elle une véritable sculptrice du 21e siècle.
Le vocabulaire esthétique d’Amalia est riche et on y retrouve des peintures figuratives et gravures encadrées à demi plantées dans des blocs de béton (Formes concrètes, 2016-2022), des vases brisés réparés avec du plâtre et des prothèses médicales (Humeurs, 2018-2022) tandis que des dizaines de bouteilles d’eau deviennent le piédestal d’autres chinoiseries mutilées (Humeur et maçonnerie liquide, 2018). Dans le même temps, neuf planches de bodyboard, exposées dans la nef d’une église désaffectée, jouent le rôle de cariatides sur une balustrade (In Memoria, 2019). Un art de la sculpture donc, mais qui manipule de nombreux registres : construction, assemblage, détournement ou association d’objets trouvés, autant de techniques qui permettent à l’artiste de produire des œuvres issues de choses banales tout en leur conférant une séduction certaine.
Thibaut de Ruyter, extrait, 2022.

1994, vit et travaille à Erbalunga et Gênes, Italie
2018
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts & médias de Caen / Cherbourg, Caen.
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Amalia Vargas, Forme concrète (enfant sur un chien), 2020, béton, gravure encadrée, 70 × 50 × 30 cm. Crédits photographiques : Léo Fourdrinier, 2020.

Amalia Vargas, Humeur et maçonnerie liquide, 2018, 42 packs de Cristaline, vases, béton, plâtre, bonbon, dimensions variables. Crédits photographiques : Michèle Gottstein, 2018.

Amalia Vargas, Odette, 2021, cinq corbeilles à fruits en cristal, tige filetée, chaine, 80 × 60 cm. Crédits photographiques : Mélissa Mérinos, 2021.

La démarche de l’artiste tient autant du ready-made que d’une parfaite connaissance du moulage ou de la fabrication du béton, faisant d’elle une véritable sculptrice du 21e siècle.
Le vocabulaire esthétique d’Amalia est riche et on y retrouve des peintures figuratives et gravures encadrées à demi plantées dans des blocs de béton (Formes concrètes, 2016-2022), des vases brisés réparés avec du plâtre et des prothèses médicales (Humeurs, 2018-2022) tandis que des dizaines de bouteilles d’eau deviennent le piédestal d’autres chinoiseries mutilées (Humeur et maçonnerie liquide, 2018). Dans le même temps, neuf planches de bodyboard, exposées dans la nef d’une église désaffectée, jouent le rôle de cariatides sur une balustrade (In Memoria, 2019). Un art de la sculpture donc, mais qui manipule de nombreux registres : construction, assemblage, détournement ou association d’objets trouvés, autant de techniques qui permettent à l’artiste de produire des œuvres issues de choses banales tout en leur conférant une séduction certaine.
Thibaut de Ruyter, extrait, 2022.

1994, vit et travaille à Erbalunga et Gênes, Italie
2018
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts & médias de Caen / Cherbourg, Caen.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

Coordonnées de l’artiste