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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Paul Caharel

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Les sculptures de Paul Caharel ne se regardent pas : elles prennent tout leur sens à partir du moment où le regardeur, cessant d’être passif devant l’œuvre, s’en saisit complètement et en devient activateur — ou pour le dire autrement, au moment où notre corps s’essaie à ces sculptures et s’en saisit. Ce sont des craies trop grandes pour s’en servir réellement, des sols recouverts d’eau savonneuse, un ballon de foot géant dans lequel il faut entrer, une laverie éphémère où l’on doit vraiment laver son linge. L’œuvre de Paul Caharel nous met face à nous même : est-il raisonnable de laver son linge sale en public ? Peut-on prendre le risque de paraître ridicule, à la vue de tous, en faisant une glissade malencontreuse ? Arrivons-nous à véritablement écrire et dessiner ce que l’on souhaite toujours ? En somme, semble interroger le travail de Paul Caharel, le monde peut-il nous être encore adapté lorsque se décale un tant soit peu le paradigme pratique ?
Alexandre Mare, Paul Caharel - distorsion universelle, 2023.

1991, vit et travaille à Rouen (76)
2018
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art et de design Le Havre / Rouen, Rouen.
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Paul Caharel, Don à l’étalage, 2017, céramique émaillée, dimensions variables. Crédits photographiques : Francesco Gerardi, 2017.

Paul Caharel, Propre, 2019, chaises et bacs de linge métalliques, vêtements et textiles laissés en dépôt par le public, dimensions variables. Crédits photographiques : Clément Giraud, 2019.

Paul Caharel, Au tableau, 2023, tableau de classe, série de moulages plâtre, dimensions variables. Crédits photographiques : Arnaud Bertereau, 2023.

Les sculptures de Paul Caharel ne se regardent pas : elles prennent tout leur sens à partir du moment où le regardeur, cessant d’être passif devant l’œuvre, s’en saisit complètement et en devient activateur — ou pour le dire autrement, au moment où notre corps s’essaie à ces sculptures et s’en saisit. Ce sont des craies trop grandes pour s’en servir réellement, des sols recouverts d’eau savonneuse, un ballon de foot géant dans lequel il faut entrer, une laverie éphémère où l’on doit vraiment laver son linge. L’œuvre de Paul Caharel nous met face à nous même : est-il raisonnable de laver son linge sale en public ? Peut-on prendre le risque de paraître ridicule, à la vue de tous, en faisant une glissade malencontreuse ? Arrivons-nous à véritablement écrire et dessiner ce que l’on souhaite toujours ? En somme, semble interroger le travail de Paul Caharel, le monde peut-il nous être encore adapté lorsque se décale un tant soit peu le paradigme pratique ?
Alexandre Mare, Paul Caharel - distorsion universelle, 2023.

1991, vit et travaille à Rouen (76)
2018
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art et de design Le Havre / Rouen, Rouen.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire

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