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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Thomas Cartron

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Depuis 2012, Thomas Cartron développe un vocabulaire plastique, accompagnant chacune de ses photographies, chaque série, d’un geste, mis à l’œuvre lors de la prise de vue ou du développement. Des gestes associés à une série, même modeste, qui déplacent le corpus de ses œuvres au-delà de la seule prise de vues. Pour ce faire il utilise, le plus souvent, une technique empruntée à un archaïsme photographique, développe ses photographies sur des supports a priori peu adaptés, réalise des installations dans lesquelles des photographies — les siennes ou celles qu’il aura glanées — sont mises en scène, ou bien encore manipule objectifs et appareils avec des procédés bricolés qui sont à l’inverse des outils technologiques qu’il utilise. Manipulées, parfois troubles et parfois invisibles, les images que donne à voir Thomas Cartron semblent s’articuler, pour partie du moins, autour de la question de ce qui reste à la photographie lorsqu’elle disparait et de ce qu’elle ne montre pas lorsqu’elle est apparue.
Mare Alexandre, À présent, à mitan, à l’obscur, extrait, 2019, auto-édition.

1987, vit et travaille à Rouen (76)
2011
DNSEP, ESAAB, École européenne supérieure des beaux-arts de Bretagne, Rennes.
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Thomas Cartron, Morsure (d’après Stefano della Bella), projet Anima Obscura, 2020, miroir gravé, ⌀ 85 cm.

Thomas Cartron, Ruins (through the eyes of Medusa’s victims), projet Chimères, 2022, photographies argentiques, impressions UV sur plaque de verre et miroir, cadres en aluminium plaqué wengé, 18 × 24 cm chacune.

Thomas Cartron, Colour ending, 2016-2022, papiers photographiques partiellement effacés, dimensions variables.

Thomas Cartron, Nos silences, nos paroles, extrait, 2022, 3 vidéos couleur, 2 min 39, projection en boucle.

Depuis 2012, Thomas Cartron développe un vocabulaire plastique, accompagnant chacune de ses photographies, chaque série, d’un geste, mis à l’œuvre lors de la prise de vue ou du développement. Des gestes associés à une série, même modeste, qui déplacent le corpus de ses œuvres au-delà de la seule prise de vues. Pour ce faire il utilise, le plus souvent, une technique empruntée à un archaïsme photographique, développe ses photographies sur des supports a priori peu adaptés, réalise des installations dans lesquelles des photographies — les siennes ou celles qu’il aura glanées — sont mises en scène, ou bien encore manipule objectifs et appareils avec des procédés bricolés qui sont à l’inverse des outils technologiques qu’il utilise. Manipulées, parfois troubles et parfois invisibles, les images que donne à voir Thomas Cartron semblent s’articuler, pour partie du moins, autour de la question de ce qui reste à la photographie lorsqu’elle disparait et de ce qu’elle ne montre pas lorsqu’elle est apparue.
Mare Alexandre, À présent, à mitan, à l’obscur, extrait, 2019, auto-édition.

1987, vit et travaille à Rouen (76)
2011
DNSEP, ESAAB, École européenne supérieure des beaux-arts de Bretagne, Rennes.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)

L’artiste a aussi…

  • une activité de commissaire d’exposition ou d’écriture pour d’autres artistes

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