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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Albane Hupin

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Le travail d’Albane Hupin est imprégné autant par l’histoire de la peinture que par les techniques artisanales de travail du textile. Ces différentes influences se recoupent dans des pièces par stratification et transparence. On y retrouve ainsi un intérêt particulier pour le geste et son inscription dans le matériau et le support comme pour la représentation d’un espace projeté, confrontés à l’espace d’exposition. Depuis quelques années, elle quitte les acryliques et aérosols et pratique des médiums historiques de la peinture comme les pigments naturels, l’huile de lin ainsi que la technique de la tempera, et la teinture naturelle végétale, ou des éléments organiques et vivants comme pour les Mycellea. La gamme colorée est redéfinie par ces matériaux, des gestes ressurgissent, des motifs émergent dans l’expérimentation, le pli et le dépli permanent du matériau et du vivant se déploie dans l’espace du tableau ou celui d’exposition comme dans l’installation silva. Cette pratique picturale joue ainsi de sens multiples de lectures, dans un ordre qui n’est ni chronologique, ni catégorique, une porosité des échanges propre à une forme du monde actuelle.

1982, vit et travaille à Rouen (76)
2007
DNSEP, ENSA, École nationale supérieure d’art, Villa Arson, Nice.
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Albane Hupin, Mycellea, 2022, papier, bois, 20 × 35 cm. Courtesy de l’artiste.

Albane Hupin, Outremer, 2017, installation in-situ, tempera sur enduit sur plâtre, 150 × 80 cm.

Albane Hupin, silva, 2019, teintures végétales, gouache et encre sur toile, environ 500 cm x 300 cm.

Le travail d’Albane Hupin est imprégné autant par l’histoire de la peinture que par les techniques artisanales de travail du textile. Ces différentes influences se recoupent dans des pièces par stratification et transparence. On y retrouve ainsi un intérêt particulier pour le geste et son inscription dans le matériau et le support comme pour la représentation d’un espace projeté, confrontés à l’espace d’exposition. Depuis quelques années, elle quitte les acryliques et aérosols et pratique des médiums historiques de la peinture comme les pigments naturels, l’huile de lin ainsi que la technique de la tempera, et la teinture naturelle végétale, ou des éléments organiques et vivants comme pour les Mycellea. La gamme colorée est redéfinie par ces matériaux, des gestes ressurgissent, des motifs émergent dans l’expérimentation, le pli et le dépli permanent du matériau et du vivant se déploie dans l’espace du tableau ou celui d’exposition comme dans l’installation silva. Cette pratique picturale joue ainsi de sens multiples de lectures, dans un ordre qui n’est ni chronologique, ni catégorique, une porosité des échanges propre à une forme du monde actuelle.

1982, vit et travaille à Rouen (76)
2007
DNSEP, ENSA, École nationale supérieure d’art, Villa Arson, Nice.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

L’artiste a aussi…

  • une activité de commissaire d’exposition ou d’écriture pour d’autres artistes

Coordonnées de l’artiste