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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une liste. ↺Réinitialiser
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Alexandre Delecroix

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Alexandre Delecroix développe un travail sur l’image, comprise avant tout en tant que processus d’intériorisation de l’environnement, où une dimension poétique et introspective se confronte à une approche empreinte de scientificité et de systématisme. Par le biais du dessin, du numérique, souvent d’une transdisciplinarité entre les deux, émerge une tension entre vie sensible et conception moderne du réel et du rapport à la nature. Sa pratique se caractérise par des productions en série mettant en scène, au sein des protocoles mis en œuvre, l’affirmation de la main face à la machine, l’appropriation d’une esthétique numérique par un moine copiste. La notion de matrice énoncée par Maurice Merleaux-Ponty dans L’œil et l’esprit est omniprésente et permet l’exploration des relations entre l’environnement et sa représentation, entre imaginaire et technologie. Au sein de ces dualismes s’insinue alors, comme une pensée sauvage, l’intuition nécessaire d’une écologie fondée sur le sensible.

1990, vit et travaille à Cherbourg-en-Cotentin (50)
2015
DNSEP, ESAAA, École supérieure d’art d’Avignon, Avignon.
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Alexandre Delecroix, Jardin moderne n°002, 2022, photographie numérique, dimensions variables.

Alexandre Delecroix, Ballus x Aston Martin Valhalla, série To Pimp my butterfly, 2022, graphite sur papier Canson, 24 × 32 cm.

Alexandre Delecroix, Tractor and operator. Navarro Texas, série Digital dirt, 2022, image numérique, dimensions variables.

Alexandre Delecroix développe un travail sur l’image, comprise avant tout en tant que processus d’intériorisation de l’environnement, où une dimension poétique et introspective se confronte à une approche empreinte de scientificité et de systématisme. Par le biais du dessin, du numérique, souvent d’une transdisciplinarité entre les deux, émerge une tension entre vie sensible et conception moderne du réel et du rapport à la nature. Sa pratique se caractérise par des productions en série mettant en scène, au sein des protocoles mis en œuvre, l’affirmation de la main face à la machine, l’appropriation d’une esthétique numérique par un moine copiste. La notion de matrice énoncée par Maurice Merleaux-Ponty dans L’œil et l’esprit est omniprésente et permet l’exploration des relations entre l’environnement et sa représentation, entre imaginaire et technologie. Au sein de ces dualismes s’insinue alors, comme une pensée sauvage, l’intuition nécessaire d’une écologie fondée sur le sensible.

1990, vit et travaille à Cherbourg-en-Cotentin (50)
2015
DNSEP, ESAAA, École supérieure d’art d’Avignon, Avignon.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

Autres informations

  • L’artiste peut produire pour d’autres artistes (InDesign, Photoshop, Illustrator, composition vectorielle, Lightroom, Dreamweaver, programmation et site internet)

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