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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Coline Jourdan

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Le travail de Coline Jourdan articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. Ses projets photographiques engagent une réflexion sur sa présence dans dans notre environnement quotidien et sur ses impacts souvent imperceptibles. Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser. Se rendant sur des lieux contaminés, elle retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. Ce trouble jeté dans l’économie des représentations permet d’interroger « la vision » des hommes sur leur environnement, au double sens du terme, d’occuper l’interstice qui sépare l’espace physique de celui de la représentation mentale. Réactivant les codes de l’imagerie romantique cille ceux du réalisme documentaire, elle en subvertit enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature.
Florian Gaité, extrait, 2020.

1993, vit et travaille à Rouen (76)
2017, DNSEP, ENSA, École nationale supérieure d’art de Dijon, Dijon.
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Coline Jourdan, Soulever la poussière n°9, 2020, ferrotype, 25 × 20 cm.

Coline Jourdan, Les noirceurs du fleuve rouge n°1, 2019, papier peint, 115 × 135 cm.

Coline Jourdan, Soulever la poussière n°1, 2020, tirage jet d’encre pigmentaire contrecollé sur aluminium 1mm, encadrement chêne, 50 × 70 cm.

Le travail de Coline Jourdan articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. Ses projets photographiques engagent une réflexion sur sa présence dans dans notre environnement quotidien et sur ses impacts souvent imperceptibles. Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser. Se rendant sur des lieux contaminés, elle retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. Ce trouble jeté dans l’économie des représentations permet d’interroger « la vision » des hommes sur leur environnement, au double sens du terme, d’occuper l’interstice qui sépare l’espace physique de celui de la représentation mentale. Réactivant les codes de l’imagerie romantique cille ceux du réalisme documentaire, elle en subvertit enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature.
Florian Gaité, extrait, 2020.

1993, vit et travaille à Rouen (76)
2017, DNSEP, ENSA, École nationale supérieure d’art de Dijon, Dijon.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire

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