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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une liste. ↺Réinitialiser
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Justine Joly

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Justine Joly s’inspire de la dimension narrative de l’homme, en ce que chacun incarne son histoire singulière. Ayant découvert les facettes de l’image par différents biais (peinture, gravure, édition), elle tire parti de la dichotomie du dessin par un jeu entre son cadre, les limites qu’il impose et son appropriation par le spectateur. Dans le travail de Justine Joly, les lieux et les gestes deviennent une matière à travailler au même titre que le fusain que l’on applique ou la plaque de cuivre que l’on grave. De ce décortiquement que permet le dessin, peut alors apparaître l’aura du sujet, et il devient possible de le faire figurer pour ce qu’il est et non ce qu’il représente. En effet, bien que la facture de son travail soit réaliste, le sujet est finalement abstrait : là où l’œil tente d’observer ce qu’il continue d’exister, en dehors de ce que l’on croit connaître.

1993, vit et travaille à Conches-en-Ouche (27)
2018
Master Image imprimée, EnsAD, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris.
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Justine Joly, Sans titre, 2022, fusain sur papier, 85 × 115 cm.

Justine Joly, Sans titre, 2021, fusain sur papier, 100 × 150 cm.

Justine Joly et Amen Studio (Marie Baudu et Alex Grandidier), Psaume, 2021, structure en bois, papier et peinture à la chaux, sol en estampe, arbre, dessin au fusain sur papier, dimensions variables. Crédits photographiques : Marie Baudu, 2021.

Justine Joly s’inspire de la dimension narrative de l’homme, en ce que chacun incarne son histoire singulière. Ayant découvert les facettes de l’image par différents biais (peinture, gravure, édition), elle tire parti de la dichotomie du dessin par un jeu entre son cadre, les limites qu’il impose et son appropriation par le spectateur. Dans le travail de Justine Joly, les lieux et les gestes deviennent une matière à travailler au même titre que le fusain que l’on applique ou la plaque de cuivre que l’on grave. De ce décortiquement que permet le dessin, peut alors apparaître l’aura du sujet, et il devient possible de le faire figurer pour ce qu’il est et non ce qu’il représente. En effet, bien que la facture de son travail soit réaliste, le sujet est finalement abstrait : là où l’œil tente d’observer ce qu’il continue d’exister, en dehors de ce que l’on croit connaître.

1993, vit et travaille à Conches-en-Ouche (27)
2018
Master Image imprimée, EnsAD, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)

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