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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Laura Molton

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Creuser, enfouir, faire ressurgir ; la pratique de Laura Molton s’articule autour de ces gestes. Son travail vidéographique, photographique et sonore résulte d’enquêtes auprès de paysages qu’elle arpente et entretient un lien étroit avec les gestes de l’archéologie. Laura Molton enquête auprès de paysages impactés ou modifiés par l’action humaine. Ces paysages abîmés l’intéressent lorsqu’ils sont sur un point de bascule, menacés par une disparition ou un ensevelissement à venir. L’artiste aime situer son travail à la jonction de plusieurs temporalités, au moment où des strates de temps et leur succession à priori linéaire ont débordé. Sa caméra n’est jamais loin du sol, un point de vue qui lui permet de sonder des couches sédimentaires et la cohabitation d’autres formes de vies. Dans ses images, l’artiste cherche à faire état d’un sol à la fois poétique et politique : s’y rejouent et s’y cachent, de manière invisible, nos problématiques de surface ; nos désirs et nos peurs collectives. Ses formes interrogent le sol comme lieu de l’héritage. Sols et sous-sols deviennent le terreau de ses images ; l’endroit où elles poussent.

1993, vit et travaille à Cherbourg-en-Cotentin (50)
2018
DNSEP, IsdTa, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse, Toulouse.
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Laura Molton, Remonter les rivières, 2023, photogramme, film-installation, sonore, couleur, 60 min.

Laura Molton, Seuils, 2021, photogramme, vidéo, sonore, couleur, 7 min, production Maison des Arts Georges et Claude Pompidou.

Laura Molton, Dormance, 2018, photogramme, film, sonore, couleur, 14 min.

Laura Molton, Creusées, 2021, pièce sonore, 38 min, production Maison des Arts Georges et Claude Pompidou

Creuser, enfouir, faire ressurgir ; la pratique de Laura Molton s’articule autour de ces gestes. Son travail vidéographique, photographique et sonore résulte d’enquêtes auprès de paysages qu’elle arpente et entretient un lien étroit avec les gestes de l’archéologie. Laura Molton enquête auprès de paysages impactés ou modifiés par l’action humaine. Ces paysages abîmés l’intéressent lorsqu’ils sont sur un point de bascule, menacés par une disparition ou un ensevelissement à venir. L’artiste aime situer son travail à la jonction de plusieurs temporalités, au moment où des strates de temps et leur succession à priori linéaire ont débordé. Sa caméra n’est jamais loin du sol, un point de vue qui lui permet de sonder des couches sédimentaires et la cohabitation d’autres formes de vies. Dans ses images, l’artiste cherche à faire état d’un sol à la fois poétique et politique : s’y rejouent et s’y cachent, de manière invisible, nos problématiques de surface ; nos désirs et nos peurs collectives. Ses formes interrogent le sol comme lieu de l’héritage. Sols et sous-sols deviennent le terreau de ses images ; l’endroit où elles poussent.

1993, vit et travaille à Cherbourg-en-Cotentin (50)
2018
DNSEP, IsdTa, Institut supérieur des arts et du design de Toulouse, Toulouse.

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