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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Marie Fabre

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Les corps sont absents mais partout convoqués dans les voluptueuses images de Marie Fabre. À leur origine : des promenades ou des souvenirs, dans lesquels le sien – de corps – fut, une fois plus ou moins lointaine, l’acteur. Photographiés, médités, et enfin passés au tamis de son imagination, l’artiste a moulu en eux le grain de ses images mémorielles, devenues le lieu d’histoires à (re)composer. La mémoire est onirique. En elle se confondent les temps du récit, le passé et le futur, le réel et le fantasmé, l’intime et le public, dans des péripéties toujours mouvantes, presque impossibles à fixer. Voilà, semble-t-il, ce que s’amuse à rejouer Marie Fabre dans chacun de ses développements. Dans le noir et blanc de l’argentique ou les nuances et veloutés de bleu du cyanotype, la matière et la texture des souvenirs sont travaillées délicatement, au sens propre comme figuré. La lumière a fixé l’empreinte des choses cueillies sur le chemin, l’encre prolongé l’instant révolu, le tout servi à excaver des tréfonds de l’oubli la matière d’histoires à réécrire.
Horya Makhlouf, 2022

1995, vit et travaille à Marseille
2019
DNSEP, EESAB, École européenne eupérieure d’art de Bretagne, Lorient.
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Marie Fabre, Avant la mer, 2022, tirage laser papier japon 9gr, 12 × 18 cm.

Marie Fabre, Le bain des dames, 2021, carte postale, 8 × 13 cm.

Marie Fabre, A380, 2020, transfert photographique sur plexiglass, 80 × 120 cm.

Les corps sont absents mais partout convoqués dans les voluptueuses images de Marie Fabre. À leur origine : des promenades ou des souvenirs, dans lesquels le sien – de corps – fut, une fois plus ou moins lointaine, l’acteur. Photographiés, médités, et enfin passés au tamis de son imagination, l’artiste a moulu en eux le grain de ses images mémorielles, devenues le lieu d’histoires à (re)composer. La mémoire est onirique. En elle se confondent les temps du récit, le passé et le futur, le réel et le fantasmé, l’intime et le public, dans des péripéties toujours mouvantes, presque impossibles à fixer. Voilà, semble-t-il, ce que s’amuse à rejouer Marie Fabre dans chacun de ses développements. Dans le noir et blanc de l’argentique ou les nuances et veloutés de bleu du cyanotype, la matière et la texture des souvenirs sont travaillées délicatement, au sens propre comme figuré. La lumière a fixé l’empreinte des choses cueillies sur le chemin, l’encre prolongé l’instant révolu, le tout servi à excaver des tréfonds de l’oubli la matière d’histoires à réécrire.
Horya Makhlouf, 2022

1995, vit et travaille à Marseille
2019
DNSEP, EESAB, École européenne eupérieure d’art de Bretagne, Lorient.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire

L’artiste a aussi…

  • une activité de commissaire d’exposition ou d’écriture pour d’autres artistes

Autres informations

  • L’artiste peut produire pour d’autres artistes (atelier d'impression photographique)

Coordonnées de l’artiste