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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Mélissa Mérinos

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Artiste de terrain, le travail de Mélissa Mérinos émerge d’une observation active et sensible de notre société. Il est une réaction aux violences et aux marges qu’elle crée, un moyen de ne pas céder. La photographie, le dessin et l’écriture lui permettent de partager son regard et ses questionnements. Un atelier avec des personnes détenues a été l’élément déclencheur. Face à l’aberration du système carcéral, elle s’est posé les premières questions de son champ d’action en tant qu’artiste. S’est nourrie alors une réflexion militante qui guide ses recherches sur le terrain : la « Jungle » de Calais (2015-16), le rôle des ONG en Turquie (2016-17), le traitement de l’asile en Grèce (2018), les Centres de Rétentions Administratives en République Tchèque et en France (2019, 2020), etc. Depuis 2022, elle poursuit son travail le long de la frontière franco-britannique tentant d’alerter sur la transformation en cours des paysages liée au durcissement sécuritaire des politiques publiques migratoires.

1991, vit et travaille à Caen (14)
2018
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts et médias de Caen / Cherbourg, Caen.
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Mélissa Mérinos, Place de la République, Paris - 5 septembre 2015, 2016, impression dos bleu d’après négatif, dimensions variables.

Mélissa Mérinos, 50°32’07.1”N 14°48’01.9”E #3, 2019, détail, série de 50 images, tirage numérique d’après négatif, dimensions variables.

Mélissa Mérinos, Esprit de corps, détail, série Esprit de corps, 9 dessins, 2020-2021, crayon sur papier encadrés, 170 × 205 cm.

Artiste de terrain, le travail de Mélissa Mérinos émerge d’une observation active et sensible de notre société. Il est une réaction aux violences et aux marges qu’elle crée, un moyen de ne pas céder. La photographie, le dessin et l’écriture lui permettent de partager son regard et ses questionnements. Un atelier avec des personnes détenues a été l’élément déclencheur. Face à l’aberration du système carcéral, elle s’est posé les premières questions de son champ d’action en tant qu’artiste. S’est nourrie alors une réflexion militante qui guide ses recherches sur le terrain : la « Jungle » de Calais (2015-16), le rôle des ONG en Turquie (2016-17), le traitement de l’asile en Grèce (2018), les Centres de Rétentions Administratives en République Tchèque et en France (2019, 2020), etc. Depuis 2022, elle poursuit son travail le long de la frontière franco-britannique tentant d’alerter sur la transformation en cours des paysages liée au durcissement sécuritaire des politiques publiques migratoires.

1991, vit et travaille à Caen (14)
2018
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts et médias de Caen / Cherbourg, Caen.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

Autres informations

  • L’artiste peut prêter du matériel (scanner négatifs, laboratoire photographique)

Coordonnées de l’artiste