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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une liste. ↺Réinitialiser
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Nyima Leray

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Dans sa pratique, Nyima Leray s’attache à un monde de petites choses, des bouts d’existences, des traces collectées dans son quotidien ou sur un territoire exploré : photographies abandonnées, morceaux de cordes, annotations de lecteurs, petits fragments de végétaux, etc. Ce faisant, il s’intéresse aux sols, aux rives, aux lisières, attentif à ce qui y pousse et s’y développe, à ce qui s’y dépose et s’accumule, aux objets de peu que l’on abandonne et réapparaissent dans les marges. Ces éclats ordinaires, il les scrute, les photographie ou les emporte avec lui. Il les rassemble et les agence à l’atelier pour leur donner une nouvelle existence, car leur dimension lacunaire comporte une potentialité à faire naître images et récits. Son travail forme ainsi un point focal entre un rapport intime à une matière collectée, un espace arpenté et un imaginaire de la recomposition. Renouer, recoudre, relier, rassembler, autant de gestes pour créer de petites formes vivantes et les porter à notre attention. Installations, livres, cartes, balises, autant de tentatives d’agencements, d’œuvres-signal, de recueils de lignes brisées conçues pour trouver son chemin et se perdre dans leur sillage.

1978, vit et travaille à Caen (14)
2012
Master Arts Plastiques, Photographie et art contemporain, Université de Paris VIII, Paris.
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Nyima Leray, La dérivante, 2022, bois cuivre accastillages, 125 × 90 × 90 cm, réalisée en collaboration avec Jonas Delhaye.

Nyima Leray, Une réserve d’horizon, détail, installation, 2023, structure en bois papiers aimants et billes de tangue et cordes au second plan, dimensions variables.

Nyima Leray, Sémaphore, 2023, structure en bois, crochets, aimants, papiers, 230 × 130 × 90 cm.

Dans sa pratique, Nyima Leray s’attache à un monde de petites choses, des bouts d’existences, des traces collectées dans son quotidien ou sur un territoire exploré : photographies abandonnées, morceaux de cordes, annotations de lecteurs, petits fragments de végétaux, etc. Ce faisant, il s’intéresse aux sols, aux rives, aux lisières, attentif à ce qui y pousse et s’y développe, à ce qui s’y dépose et s’accumule, aux objets de peu que l’on abandonne et réapparaissent dans les marges. Ces éclats ordinaires, il les scrute, les photographie ou les emporte avec lui. Il les rassemble et les agence à l’atelier pour leur donner une nouvelle existence, car leur dimension lacunaire comporte une potentialité à faire naître images et récits. Son travail forme ainsi un point focal entre un rapport intime à une matière collectée, un espace arpenté et un imaginaire de la recomposition. Renouer, recoudre, relier, rassembler, autant de gestes pour créer de petites formes vivantes et les porter à notre attention. Installations, livres, cartes, balises, autant de tentatives d’agencements, d’œuvres-signal, de recueils de lignes brisées conçues pour trouver son chemin et se perdre dans leur sillage.

1978, vit et travaille à Caen (14)
2012
Master Arts Plastiques, Photographie et art contemporain, Université de Paris VIII, Paris.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

L’artiste a aussi…

  • une activité de commissaire d’exposition ou d’écriture pour d’autres artistes

Coordonnées de l’artiste