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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Samuel Martin

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L’attention portée au cadrage et la facture du travail de Samuel Martin rendent compte au plus près des gestes des personnages, de l’inscription de la lumière dans le paysage et de l’attitude des corps qui paradoxalement, se refusent à l’objectif. Les grands formats noir et blanc au fusain se lisent comme des images extraites d’un film. Le noir se présente comme une surface sur laquelle projeter une narration.
Les travaux récents interrogent à travers des scènes figuratives la notion de dystopie. Dans ces visions d’un monde post-industriel, la nature reprend ses droits, grignote le construit et dévore, triomphante les ruines du monde civilisé. L’actualité le rappelle tous les jours, que cela soit sur le plan social, politique ou écologique, le monde nous apparaît instable et cette instabilité ressentie est source de malaise voire d’un profond mal-être. Le monde extérieur, à cause de sa résistance, maintient l’homme à distance en découvrant sa face d’ombre : son inquiétante étrangeté.

1975, vit et travaille à Pont-Audemer (27)
2004
Agrégation d’arts plastiques
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Samuel Martin, Dystopia 5, 2018, fusain sur papier, 150X90 cm. ©ADAGP

Samuel Martin, What différence does it make?, 2024, fusain sur papier, 70X70cm. ©ADAGP

Samuel Martin, Pot-au-feu, 2024, fusain sur papier, 70X100cm. ©ADAGP

L’attention portée au cadrage et la facture du travail de Samuel Martin rendent compte au plus près des gestes des personnages, de l’inscription de la lumière dans le paysage et de l’attitude des corps qui paradoxalement, se refusent à l’objectif. Les grands formats noir et blanc au fusain se lisent comme des images extraites d’un film. Le noir se présente comme une surface sur laquelle projeter une narration.
Les travaux récents interrogent à travers des scènes figuratives la notion de dystopie. Dans ces visions d’un monde post-industriel, la nature reprend ses droits, grignote le construit et dévore, triomphante les ruines du monde civilisé. L’actualité le rappelle tous les jours, que cela soit sur le plan social, politique ou écologique, le monde nous apparaît instable et cette instabilité ressentie est source de malaise voire d’un profond mal-être. Le monde extérieur, à cause de sa résistance, maintient l’homme à distance en découvrant sa face d’ombre : son inquiétante étrangeté.

1975, vit et travaille à Pont-Audemer (27)
2004
Agrégation d’arts plastiques

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire

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