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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Sonia Martins Mateus

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Descendante d’une famille portugaise, qui a du fuir le Portugal pour des raisons économiques liées à la dictature de Salazar et originaire d’un village, Perais (Beira Baixa), elle s’intéresse à l’histoire, au territoire et à sa mémoire, à nos empreintes, aux cultures populaires et aux mythologies païennes. Son art est sec et aride, rocheux et brûlé.
Elle utilise la spécificité du site, ses matières, ses couleurs et ses histoires contenues dans la terre, ses paysages et dans la mémoire de ses habitant.e.s. Elle travaille avec les techniques ancestrales et artisanales des territoires qu’elle traverse. Attachée à la notion d’Entropie, elle questionne le paysage et l’espace que nous traversons et habitons, en ayant une réflexion sur la pollution de nos terres et les politiques d’urbanisme de nos sociétés. Elle malmène la matière en utilisant des liquides corrosifs et le feu et de ces brûlures naissent ses images. Entre l’image et la sculpture, ses installations brouillent et questionnent les frontières et l’épaisseur du temps à travers d’un art en tension, faisant l’éloge de la lenteur.

1989, vit et travaille à Caen (14)
2019
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts et médias de Caen / Cherbourg, Caen.
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Sonia Martin Mateus, Tears of roots, perfomance, 19 janvier 2023, Ava Gallery, Cape Town, Afrique du Sud.

Sonia Martin Mateus, « It’s not the fucking end » he told them. The woman laughed, began to scratch the ground with her foot and mud started to gush, 2020, argile crue, vois, cendres, terre, métal et clou, in-situ. Crédits photographiques : Marc Domage, 2020.

Sonia Martin Mateus, Les fleurs de l’ombre, 2019, lithogravure sur plâtre sur son squelette en fer, 37 × 52 cm. Crédits photographiques : Michèle Gottstein, 2019.

Sonia Martins Mateus et Éric Desjeux, O tempo, performance visuelle et sonore, 13 juillet 2022, Musée des beaux-arts de Caen, Caen.

Descendante d’une famille portugaise, qui a du fuir le Portugal pour des raisons économiques liées à la dictature de Salazar et originaire d’un village, Perais (Beira Baixa), elle s’intéresse à l’histoire, au territoire et à sa mémoire, à nos empreintes, aux cultures populaires et aux mythologies païennes. Son art est sec et aride, rocheux et brûlé.
Elle utilise la spécificité du site, ses matières, ses couleurs et ses histoires contenues dans la terre, ses paysages et dans la mémoire de ses habitant.e.s. Elle travaille avec les techniques ancestrales et artisanales des territoires qu’elle traverse. Attachée à la notion d’Entropie, elle questionne le paysage et l’espace que nous traversons et habitons, en ayant une réflexion sur la pollution de nos terres et les politiques d’urbanisme de nos sociétés. Elle malmène la matière en utilisant des liquides corrosifs et le feu et de ces brûlures naissent ses images. Entre l’image et la sculpture, ses installations brouillent et questionnent les frontières et l’épaisseur du temps à travers d’un art en tension, faisant l’éloge de la lenteur.

1989, vit et travaille à Caen (14)
2019
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts et médias de Caen / Cherbourg, Caen.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

Autres informations

  • L’artiste cherche un (nouvel) atelier

Coordonnées de l’artiste