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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Victoria Selva

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« C’est lugubre ». Le travail de Victoria Selva a quelque chose de « lugubre », lui a-t-on dit. Entré dans le langage courant pour évoquer « ce qui inspire les larmes, la douleur » ou « la tristesse », l’adjectif « lugubre » désigne d’abord ce qui est « signe de deuil ». De fait, la peinture de Victoria Selva en a la couleur et son écriture le goût, hantée par le cosmic blues de Nina Simone ou Janis Joplin, des Everly Brothers, des Fugees ou Buffy Sainte-Marie, ces chanteurs et chanteuses pop plus ou moins mémorables qu’elle a entendus dans un drive-in de l’Ouest américain, au cours de son expédition aux États-Unis en 2017 : elle était partie planter une ortie dans le désert et voir un cratère nucléaire. En chemin, elle a dû s’arrêter, attendre indéfiniment, s’ennuyer et décider de rentrer en France après avoir brûlé ses vêtements – du moins c’est ce qu’elle dit. À son retour, elle réalise une maquette du cratère qu’elle n’a pas vu, avec les cendres qu’elle a rapportées.
Julie Faitot, La couleur du deuil, 2022.

1990, vit et travaille à Rouen (76)
2015
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art de design Le Havre / Rouen, Rouen.
2019
CAP, Tournage en Céramique, Pôle Céramique Normandie, Port-Jérôme-sur-Seine.
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Victoria Selva, Lot de consolation, céramique, plastique, 50 × 50 × 40 cm.

Victoria Selva, J’ai du plâtre dans la bouche quand je veux te parler, 2017, verre plâtre et vois, 300 × 100 × 100 cm. Crédits photographiques : Marc Domage.

Victoria Selva, Carte postale, gouache sur toile, 125 × 75 cm.

« C’est lugubre ». Le travail de Victoria Selva a quelque chose de « lugubre », lui a-t-on dit. Entré dans le langage courant pour évoquer « ce qui inspire les larmes, la douleur » ou « la tristesse », l’adjectif « lugubre » désigne d’abord ce qui est « signe de deuil ». De fait, la peinture de Victoria Selva en a la couleur et son écriture le goût, hantée par le cosmic blues de Nina Simone ou Janis Joplin, des Everly Brothers, des Fugees ou Buffy Sainte-Marie, ces chanteurs et chanteuses pop plus ou moins mémorables qu’elle a entendus dans un drive-in de l’Ouest américain, au cours de son expédition aux États-Unis en 2017 : elle était partie planter une ortie dans le désert et voir un cratère nucléaire. En chemin, elle a dû s’arrêter, attendre indéfiniment, s’ennuyer et décider de rentrer en France après avoir brûlé ses vêtements – du moins c’est ce qu’elle dit. À son retour, elle réalise une maquette du cratère qu’elle n’a pas vu, avec les cendres qu’elle a rapportées.
Julie Faitot, La couleur du deuil, 2022.

1990, vit et travaille à Rouen (76)
2015
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art de design Le Havre / Rouen, Rouen.
2019
CAP, Tournage en Céramique, Pôle Céramique Normandie, Port-Jérôme-sur-Seine.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

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  • L’artiste peut produire pour d’autres artistes
  • L’artiste cherche un (nouvel) atelier

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