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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Florent Girard

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Florent Girard s’active comme peintre lorsqu’un élément est en rupture avec son environnement. Il y a une incompréhension du réel où seules les formes, les couleurs et les lignes restent. Il expérimente ce que font ces éléments paysagers aux images. De même qu’il cherche à comprendre ce que ces dernières imposent d’elles-mêmes par leur construction.
Il utilise un dispositif simple et efficace : il prend note, conserve, ressasse et archive les éléments en rupture. Certains croquis accèdent au statut de dessin préparatoire. Puis, il va à l’atelier peindre. Finalement la moitié de son travail s’exécute hors de l’atelier. La peinture est, ici, une ignorance vers une image ex-situ ; elle tend vers l’information car les modifications topologiques des éléments pris au réel envoient à une image de réalité de la peinture elle-même. L’artiste arrête de peindre lorsqu’une image consistante et résistante à sa pensée survient ; quand elle le renvoie à son état de regardeur. Il décide s’il la garde ou non. Soit parce qu’elle est réussie, soit parce qu’elle est ratée.

Vit et travaille à Fécamp (76)
2012
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art et de design Le Havre / Rouen, Le Havre.
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Florent Girard, Sans titre, n°23, série À la surface de la langue, 2015, peintures à l’huile, acrylique, glycéro et alkyde sur toile, 188 × 284 cm.

Florent Girard, Un pour deux et rien pour un, série Îlots, 2020, peintures à l’huile, acrylique et alkyde sur toile, 120 × 80 cm.

Florent Girard, Vous n’êtes pas bienvenus,, série Îlots, 2020, peinture à l’huile, aérosol et acrylique sur toile, 190 × 120 cm.

Florent Girard s’active comme peintre lorsqu’un élément est en rupture avec son environnement. Il y a une incompréhension du réel où seules les formes, les couleurs et les lignes restent. Il expérimente ce que font ces éléments paysagers aux images. De même qu’il cherche à comprendre ce que ces dernières imposent d’elles-mêmes par leur construction.
Il utilise un dispositif simple et efficace : il prend note, conserve, ressasse et archive les éléments en rupture. Certains croquis accèdent au statut de dessin préparatoire. Puis, il va à l’atelier peindre. Finalement la moitié de son travail s’exécute hors de l’atelier. La peinture est, ici, une ignorance vers une image ex-situ ; elle tend vers l’information car les modifications topologiques des éléments pris au réel envoient à une image de réalité de la peinture elle-même. L’artiste arrête de peindre lorsqu’une image consistante et résistante à sa pensée survient ; quand elle le renvoie à son état de regardeur. Il décide s’il la garde ou non. Soit parce qu’elle est réussie, soit parce qu’elle est ratée.

Vit et travaille à Fécamp (76)
2012
DNSEP, ÉSADHaR, École supérieure d’art et de design Le Havre / Rouen, Le Havre.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire

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