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Cette traverse mène aux artistes en lien avec la Normandie utilisant tout ce qui leur est donné pour médium, et dont la pratique explore l’infinité des pensées qui nourrissent la création. Elle se révèle sous la forme d’une listeRéinitialiser
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Géromine Gautier

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Difficile d’écrire sur le travail de Géromine Gautier sans succomber à l’emploi outrancier des énumérations. Car dans son atelier, l’artiste s’entoure d’une multitude d’ouvrages, de matériaux et de mots qu’elle écrit en gras sur le mur. Avec minutie, elle agglomère ainsi les savoirs, les sensations et les formes. Son processus de travail consiste ensuite — selon ses propres mots — à ruminer. L’artiste ingère, digère puis recrache presque compulsivement ses ressentis en des œuvres. Après de longues recherches, c’est donc l’instinct qui prend le dessus. C’est lui qui agence finalement les matières et les formes. À première vue, on pourrait être tenté de croire que le corps est absent de son travail. […] Il élabore un langage en soi et au sein duquel les formes sont vocabulaire et les gestes grammaire. De l’association de deux matériaux naît ainsi un récit capable de véhiculer une émotion. Géromine sculpte comme on écrirait un poème. Elle joue des tensions, des rythmes et des fractures. Elle crée des associations et élaborent une œuvre-vers.
Camille Bardin, mai 2023.

1997, vit et travaille à Caen (14)
2022
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts & médias de Caen / Cherbourg, Caen.
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Géromine Gautier, On l’appelait Joaldunak, 2020-2022, chanvre, crochet de boucher, chaîne en inox, 180 cm. Crédits photographiques : Michelle Gottstein, 2022.

Géromine Gautier, Lizzie, 2021, chambre à air, crochet de boucher rouillé, latex, clous, dimensions variables.

Géromine Gautier, La Cloaca Maxima, 2022, plâtre, laine de mouton, laine feutrée, caoutchouc, 170 cm.

Difficile d’écrire sur le travail de Géromine Gautier sans succomber à l’emploi outrancier des énumérations. Car dans son atelier, l’artiste s’entoure d’une multitude d’ouvrages, de matériaux et de mots qu’elle écrit en gras sur le mur. Avec minutie, elle agglomère ainsi les savoirs, les sensations et les formes. Son processus de travail consiste ensuite — selon ses propres mots — à ruminer. L’artiste ingère, digère puis recrache presque compulsivement ses ressentis en des œuvres. Après de longues recherches, c’est donc l’instinct qui prend le dessus. C’est lui qui agence finalement les matières et les formes. À première vue, on pourrait être tenté de croire que le corps est absent de son travail. […] Il élabore un langage en soi et au sein duquel les formes sont vocabulaire et les gestes grammaire. De l’association de deux matériaux naît ainsi un récit capable de véhiculer une émotion. Géromine sculpte comme on écrirait un poème. Elle joue des tensions, des rythmes et des fractures. Elle crée des associations et élaborent une œuvre-vers.
Camille Bardin, mai 2023.

1997, vit et travaille à Caen (14)
2022
DNSEP, ÉSAM, École supérieure d’arts & médias de Caen / Cherbourg, Caen.

L’artiste est particulièrement attentif·ve à…

  • des demandes de visite d’atelier ou de rencontre (sur rendez-vous)
  • des propositions d’intervention en institution (centres pénitentiaires, établissement de santé, EHPAD…)

Autres informations

  • L’artiste peut partager son atelier avec d’autres artistes
  • L’artiste cherche un (nouvel) atelier

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