Le travail plastique de Vincent Bellanger porte sur la création de volumes et de formes potentiellement habitables appelés « Propositions habitables ». Celles-ci prennent la forme de sculptures, d’architectures et d’installations. Elles questionnent l’habitabilité des formes, l’autonomie, l’habitat et notre rapport à ce dernier, avec un accent porté sur la notion d’abri, d’habitat réduit, de cellule ou encore d’habitat troglodytique. Vincent Bellanger expérimente les formes et les matériaux (terre, bois, acier, céramique, matériaux de réemploi), et improvise les méthodes et les moyens de leur mise en œuvre. Certaines « Propositions habitables » portent un regard sur les habitats minoritaires, les abris de fortune, les abris d’urgence/de survie, sur la mobilité, sur l’errance, sur l’installation de campement et de camps, leur altérité, ce qu’ils évoquent. Il s’intéresse aux facteurs d’apparitions (planifiées ou improvisées) des campements dans l’espace public et à leurs statuts.