Hélène Gugenheim cherche des perspectives pour un monde vivable. Elle pratique le dessin, l’écriture, la performance et tout média qui lui permet de créer des dispositifs rendant sensibles les communautés inter-espèces que nous formons déjà. Elle collabore avec d’autres vivants, des plantes, des poissons, des humains, etc. Son travail est celui d’une chasseuse-pisteuse, elle traque ce qui est déjà là, n’invente rien. Elle récolte. Ses pièces s’inscrivent souvent dans une temporalité lente. Elle essaye de produire le moins d’objet possible et cherche plus volontiers la métamorphose. Elle a confiance. Elle s’appuie sur des compagnonnages de pensées et/ou de sensibilités avec Dona Haraway, Starhawk, Judy Chicago, Baptiste Morizot, Émilie Hache, Paul B. Preciado et Malcom Ferdinand. Depuis 2022, elle collabore avec l’Institut DeMoS, en tant qu’artiste invitée, pour la démocratisation des sciences.